Rappelons l’intérêt des sangles avant tout : éviter de finir avec les biceps en lambeaux à force de porter la réplique à bout de bras.
Qui n’a pas connu les bras tremblants après une belle journée d’airsoft, alors que l’on s’efforce de viser de manière correcte ?!
Avoir les bras un minimum endurants est une nécessité quoiqu’il en soit, cependant les sangles vous faciliteront la vie en partie, mais également lors des phases de transport du matériel sur le terrain d’airsoft (lorsque vous êtes chargés comme une bourrique !).

Les différents types de sangles

Chaque sangle s’adapte à une pratique, et dépendra donc de votre partie et de votre rôle dans cette partie.
Et pour préciser tout de suite : le nombre de « points » est en fait le nombre de points d’attache et/ou de réglage de la sangle.
Voyons maintenant les différents types de sangles existantes.

 Sangle tactique un point

La sangle la plus simple du fait qu’elle ne comprend qu’un point d’attache.

Elle est faite pour les parties avec utilisation intensive et répétée de la réplique, notamment du fait qu’elle n’est pas très confortable quand on laisse le poids de la réplique être entièrement supportée par celle-ci.
De manière générale je la pense très adaptée aux répliques courtes (comme le P90 ou le MP5 par exemple). Elle sera donc votre meilleure alliée en CQB.

 Sangle tactique deux points

La sangle est attachée en deux points à la réplique, à l’avant et à l’arrière de celle-ci.

C’est la plus classique, adaptée aux parties peu intenses où vous utilisez peu régulièrement la réplique, elle permet d’équilibrer le poids correctement et est donc assez confortable.
Elle concordera parfaitement avec une réplique de sniper. La sangle deux points est également parfaite pour les patrouilles, quand la réplique est laissée à pendre dans le vide pendant de longues périodes.

 Sangle tactique « trois points »

La sangle trois points est reliée en deux points directement à la réplique, à l’avant et à l’arrière, comme la deux points. Et un troisième point de réglage, voir un quatrième, vient s’ajouter sur la sangle elle-même.

C’est la sangle la plus polyvalente, vous pouvez l’adapter à différents types de port.
La majorité d’entre nous ayant une réplique de fusil d’assaut AEG à longue portée, on alterne facilement entre les phases actives, dynamiques (assaut), et les phases plus lentes (défense d’une position, sniper ou contre-sniper) : c’est pourquoi c’est à mon sens la meilleure sangle pour la plupart des airsofteurs.
C’est aussi la plus compliquée à installer sur la réplique. J’ai essayé de fixer la mienne sur mon Scar vendredi dernier, je m’y suis cassé les dents. Et de fait, pour l’instant je conserve ma deux points. Notez aussi que les attaches ne sont pas très adaptées à ma réplique. Il serait peut-être préférable de fabriquer une sangle trois points soi-même. Au moins, on peut l’adapter selon ses besoins !
Je n’ai pas dit mon dernier mot, mais pour l’instant 1-0 pour la sangle 😉

 Pourquoi privilégier la sangle 3 points ?

La réplique est plus proche du corps, et donc moins sujette à se prendre dans des éléments de l’environnement, ainsi qu’à bringuebaler contre vous. Elle bouge moins et amène donc plus de discrétion.
Vous pouvez l’utiliser de différentes manières pour porter la réplique, toujours de façon optimale. Elle permet notamment de varier rapidement différents types de port, et elle assure également une réactivité sans pareille.

Sangle tactique: les principaux inconvénients et comment y remédier

 La sangle vous scie la peau

Avec le poids de la réplique supporté le plus souvent par la nuque, la sangle s’enfonce dans votre peau est ce n’est pas très agréable (voir carrément douloureux !).
Deux solutions : changer de sangle pour une avec un renfort molletonné et élargi à l’endroit où votre sangle appuie. Ou utiliser un chèche ou équivalent, bien épais, que vous entourerez autour de votre cou. Pour ma part, j’utilise la deuxième solution.

 La sangle tinte sur la réplique

Vous êtes une ombre dans la forêt. L’adversaire ne vous a pas vu. Il est à portée. La ligne de tir est dégagée. Ça va être facile. Vous bougez votre réplique pour l’épauler et viser… et là le drame ! Votre p*tain de sangle tinte contre votre réplique ! Vous tirez avant d’avoir pris le temps d’ajuster votre visée, l’adversaire vous repère trop tôt, et a le temps de se mettre à couvert. Et en plus votre position est repérée par ses camarades aux alentours…
Cela a un air de déjà-vu que vous voudriez ne plus vivre ?
Pour cela je vous conseille d’éviter les sangles comprenant des parties en métal, qui sont en général les mousquetons et les anneaux.
Autre possibilité : utiliser du ruban adhésif de couleur sombre ou du tissu foncé, que vous fixez aux attaches de la sangle et/ou de la réplique. Pour ma part j’ai opté pour cette solution, et la différence est vraiment appréciable.

Et vous, quelle sangle avez-vous ?

Leave a comment